JOURNEE D’ECHANGES ENTRE LES LEADERS DES JEUNES ET DES JEUNES SUR L’ACCES AU SERVICE DE SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE A MATADI
La République Démocratique du Congo(RDC) présente des taux élevés de grossesses non planifiées à cause d'une part, de la faible utilisation des méthodes modernes de planification familiale et d'autre part du taux élevé d'agressions sexuelles.
En 2016, selon un article de Sophie CHAE, 61% des grossesses à Kinshasa étaient non désirées, 43% de ces grossesses ont abouti à un avortement.
La RDC a adhéré en 2008 au Protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la Femme en Afrique, connu sous le nom du Protocole de Maputo. Cet instrument juridique à portée régionale à son article 14 est intitulé « droit à la santé et contrôle des fonctions de reproduction ».
Cependant, il est à noter que les adolescents et jeunes représentent environ 32,8% de la population totale de la RDC soit 23 millions repartis à travers tout le pays(MISC 2 RDC 2010). Ces adolescents et jeunes sont confrontés à des multiples problèmes entre autres l’accès à l’information et aux services de santé sexuelle et reproductive adaptés à leurs besoins.
En effet, l’âge médian de la première expérience sexuelle est de 16,8 ans en RDC tandis que l’âge médian de l’utilisation de la contraception moderne est de 19 ans (EDS 2013-2014). Ceci montre que la première expérience sexuelle n’est pas protégée, car l’utilisation de la contraception se fait 2 ans après le début du premier rapport sexuel.