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Rose couverture

Les femmes congolaises doivent savoir qu’elles doivent contribuer au développement de ce pays, car elles occupent une place de choix eu égard à leur nombre élevé dans la société.

En ce mois de mars 2017, la Présidente du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), Rose Mutombo Kiese a tenu à lever le ton en marge de la célébration de la journée internationale dédiée à la femme. S’attardant sur le processus d’enrôlement, elle lance un appel à ses semblables pour une participation massive, afin qu’elles puissent être candidates et électrices aux échéances électorales à venir.  Selon Rose Mutombo, les femmes qui représentent plus de 55 % de l’électorat en RDC, doivent apporter leurs

contributions à ce processus de manière à ce que les Congolais soient en situation d’opérer un choix pour faire un judicieux de leurs décideurs. Réagissant au faible taux de participation des femmes à ce processus, elle relève qu’après échange avec le président de la Centrale électorale, qui a déploré cet état, ils se sont mis d’accord pour travailler main dans la main avec les organisations féminines afin d’accroitre le pourcentage pour le reste des provinces. « C’est ce qui est fait », a-t-elle mentionné, avant d’évoquer une légère augmentation après la sensibilisation à travers leurs points focaux au niveau de la base. « Le taux de participation à l’enrôlement est passé de 41 à 44% », a-t-elle fait savoir.

Aux dires de Rose Mutombo, le faible taux d’enrôlement des femmes est notamment dû au non-respect des engagements de certains candidats lors des campagnes antérieures. « C’est ce qui justifie le désintéressement des femmes à cette première étape du processus électoral », a-t-elle fait remarquer. 
Pour ce haut fonctionnaire de la magistrature congolaise, il y a nécessité de multiplier la sensibilisation au niveau de la base afin d’expliquer le bien-fondé de l’enrôlement. « Ce processus, a-t-elle déclaré, va permettre à la femme d’exercer son droit civique et de, sanctionner les différents candidats qui n’ont pas tenu leurs promesses. Elle pourra aussi obtenir sa carte d’identité. 
Abordant la question sur la participation des femmes dans les organes de prise de décision, Rose Mutombo a reconnu que le pays a réalisé des avancées timides. Mais, a-t-elle déploré, l’application de différents instruments juridiques dont la loi sur la parité, les codes du travail et de la famille révisés pose encore problème. " Nous n’allons pas nous décourager, espérant qu’un jour nous obtiendrons gain de cause ", a renchéri la responsable de la plateforme des droits des femmes en RDC. 
" Nous allons poursuivre le plaidoyer auprès du gouvernement pour veiller à ce que toutes les politiques et programmes élaborés tiennent compte du genre dans sa globalité ", a-t-elle déclaré. Enfin, elle a estimé que si le pays arrive à mettre en application tous les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux sur les droits des femmes, le taux de participation des femmes sera accru.

Les femmes congolaises doivent savoir qu’elles doivent contribuer au développement de ce pays, car elles occupent une place de choix eu égard à leur nombre élevé dans la société.

Présidente du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), Rose Mutombo Kiese a tenu à lever le ton en marge de la célébration de la journée internationale dédiée à la femme. S’attardant sur le processus d’enrôlement, elle lance un appel à ses semblables pour une participation massive, afin qu’elles puissent être candidates et électrices aux échéances électorales à venir.

Selon Rose Mutombo, les femmes qui représentent plus de 55 % de l’électorat en RDC, doivent apporter leurs contributions à ce processus de manière à ce que les Congolais soient en situation d’opérer un choix pour faire un judicieux de leurs décideurs. Réagissant au faible taux de participation des femmes à ce processus, elle relève qu’après échange avec le président de la Centrale électorale, qui a déploré cet état, ils se sont mis d’accord pour travailler main dans la main avec les organisations féminines afin d’accroitre le pourcentage pour le reste des provinces. « C’est ce qui est fait », a-t-elle mentionné, avant d’évoquer une légère augmentation après la sensibilisation à travers leurs points focaux au niveau de la base. « Le taux de participation à l’enrôlement est passé de 41 à 44% », a-t-elle fait savoir.

 Aux dires de Rose Mutombo, le faible taux d’enrôlement des femmes est notamment dû au non-respect des engagements de certains candidats lors des campagnes antérieures. « C’est ce qui justifie le désintéressement des femmes à cette première étape du processus électoral », a-t-elle fait remarquer. 
Pour ce haut fonctionnaire de la magistrature congolaise, il y a nécessité de multiplier la sensibilisation au niveau de la base afin d’expliquer le bien-fondé de l’enrôlement. « Ce processus, a-t-elle déclaré, va permettre à la femme d’exercer son droit civique et de, sanctionner les différents candidats qui n’ont pas tenu leurs promesses. Elle pourra aussi obtenir sa carte d’identité. 
Abordant la question sur la participation des femmes dans les organes de prise de décision, Rose Mutombo a reconnu que le pays a réalisé des avancées timides. Mais, a-t-elle déploré, l’application de différents instruments juridiques dont la loi sur la parité, les codes du travail et de la famille révisés pose encore problème. " Nous n’allons pas nous décourager, espérant qu’un jour nous obtiendrons gain de cause ", a renchéri la responsable de la plateforme des droits des femmes en RDC. 
" Nous allons poursuivre le plaidoyer auprès du gouvernement pour veiller à ce que toutes les politiques et programmes élaborés tiennent compte du genre dans sa globalité ", a-t-elle déclaré. Enfin, elle a estimé que si le pays arrive à mettre en application tous les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux sur les droits des femmes, le taux de participation des femmes sera accru