Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Palabre 0

L’instabilité sociale généralisée et les conflits armés qui continuent de frapper certaines provinces de la RDC ont des effets directs et de l’impact sur les droits humains en général et les droits spécifiques des femmes en particulier.

Les femmes de la RD Congo constituent plus de 50% de la population et elles sont majoritaire parmi les déplacés et les réfugiés de suite des conflits récurrents. Elles sont souvent victimes des violences de droits humains fondamentaux et des différences sociales.

Elles subissent certaines des pires conséquences des conflits armés, dont la violence sexiste et sexuelle.

Après 24 ans de l’adoption de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies (Octobre 2000) et la mise sur pied de l’agenda ″ femme, Paix et Sécurité″, nous nous interrogeons sur l’impact des politiques et des programmes sur les pratiques relatives à un environnement apaisé et sécurisé pour et avec les femmes. De même, nous voulons mettre les femmes venant des différents milieux culturels autour de ″ l’arbre à palabre″ pour examiner ensemble la place et le rôle des femmes au sujet de la sécurité et de la paix sociale au sein de nos communautés et dans le processus de la paix au niveau national.

S’agissant de la participation et de l’influence des femmes dans la prévention des conflits, la recherche de la paix et la résolution des conflits il y a lieu que nous portions un regard dans la mémoire collective de nos sociétés traditionnelles.

Palabre 2Les principaux groupes ethniques en RDC sont les suivants : Le Kongo, Le Luban, Le Swahili et le Ngala.

La paix n’est pas un acquis naturel, mais plutôt une valeur à la fois politique et culturelle à conquérir et à consolider au quotidien.

Chaque fois que l’harmonie sociale et des vies humaines ont été menacées, les femmes dans la société traditionnelle ont constitué un ultime Rampart contre la folie meurtrière des hommes. Elles intervenaient généralement pour contester certaines décisions jugées injustes, non équitables ou dangereuses pour l’harmonie et l’équilibre de la société.

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Les résultats d’une nouvelle enquête de Cafco révèlent 7 causes majeures dues aux faibles scores des femmes aux dernières élections

 

Cafco genre

Image d'illustration

Le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), avec l'appui de NDI et OSA, a procédé ce vendredi 16 août, à la présentation des résultats de sa seconde enquête sur les expériences vécues par les femmes candidates aux élections de 2023 et 2024 en RDC. L'objectif de cette étude est de poser un diagnostic complet et précis de toutes les difficultés rencontrées par les femmes candidates durant l’ensemble du processus, lequel diagnostic permettra de mener des actions appropriées pour éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets et au détriment des femmes lors des prochaines échéances.

L'enquête menée pendant 40 jours soit du 22 mai au 30 juin 2024 auprès de 450 femmes candidates à tous les scrutins dans les 26 provinces de la RDC révèle que 80% des femmes ont perdu les élections aux niveaux local, provincial et national, dont 399 sur 450 femmes ayant participé à cette enquête, soit 88,67%. 

Il a été également démontré que 7 facteurs majeures ont  concouru à cet échec des femmes aux élections à savoir : la mauvaise préparation ; les agendas cachés des hommes politiques ; les mauvais choix et erreurs de casting ; le retard socio-politico-économique des femmes ; le tribalisme et la non-acceptation de l’autre ; la fraude, la corruption et la concurrence déloyale ; la misogynie, les discriminations et les autres violences basées sur le genre.

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

JOURNEE D’ECHANGES ENTRE LES LEADERS DES JEUNES ET DES JEUNES SUR L’ACCES AU SERVICE DE SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE A MATADI

IMG 20230906 WA0024IMG 20230906 WA0016

La République Démocratique du Congo(RDC) présente des taux élevés de grossesses non planifiées à cause d'une part, de la faible utilisation des méthodes modernes de planification familiale et d'autre part du taux élevé d'agressions sexuelles.

En 2016, selon un article de Sophie CHAE, 61% des grossesses à Kinshasa étaient non désirées, 43% de ces grossesses ont abouti à un avortement.

La RDC a adhéré en 2008 au Protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la Femme en Afrique, connu sous le nom du Protocole de Maputo. Cet instrument juridique à portée régionale à son article 14 est intitulé «  droit à la santé et contrôle des fonctions de reproduction ».

Cependant, il est à noter que les adolescents et jeunes représentent environ 32,8% de la population totale de la RDC soit 23 millions repartis à travers tout le pays(MISC 2 RDC 2010). Ces adolescents et jeunes sont confrontés à des multiples problèmes entre autres l’accès à l’information et aux services de santé sexuelle et reproductive adaptés à leurs besoins.

En effet, l’âge médian de la première expérience sexuelle est de 16,8 ans en RDC tandis que l’âge médian de l’utilisation de la contraception moderne est de 19 ans (EDS 2013-2014). Ceci montre que la première expérience sexuelle n’est pas protégée, car l’utilisation de la contraception se fait 2 ans après le début du premier rapport sexuel.

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

CAFCO: les pistes de solutions pour l’émergence du leadership politique des femmes

Cafco conférence

Le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (Cafco) propose quatre solutions  pour résoudre le problème de l’émergence du leadership politique des femmes en République démocratique du Congo.

C’est ce qu’ont révélé les résultats  du Rapport de monitoring et enquête sur les expériences vécues par les femmes candidates aux élections de 2023-2024 en RDC, présentés lors d’une conférence de presse organisée le vendredi 16 août 2024, à Kinshasa. La coordonnatrice ai de Cafco, Mme Grâce Lula, a expliqué: « l’enquête démontre que le problème de l’émergence du leadership politique des femmes en RDC nécessite des solutions techniques, juridiques, politiques et sociales« . Aussi, l’atteinte de ces quatre solutions nécessite un grand travail de fond à mener dès à présent pour qu’il pousse des racines solides et que les fruits soient mûrs dans cinq ans, a-t-elle poursuivi. «Lequel travail de fond commence par remotiver des milliers de femmes qui se sentent désabusées et découragées, au point de décider carrément d’abandonner la politique», a ajouté madame Grâce Lula Hamba.

«Prendre la femme pour un GPS»

Cependant, elle a encouragé les candidates. « Cette expérience ne constitue pas une fatalité pour la femme congolaise. Elle est plutôt à prendre pour un GPS qui permettra d’atteindre un avenir radieux tout en signalant les obstacles à éviter et les erreurs à corriger, lesquelles jonchent la route sous forme des irrégularités documentées dans ce rapport« .

Selon ce rapport, la faible participation politique de la femme aux élections de 2023-2024 a donné une moisson fort peu abondante, a fait remarquer la coordonnatrice ai de Cafco. Pour ce faire, 7 facteurs ont contribué à ces faibles scores. Il s’agit notamment de la mauvaise préparation de ces élections par les femmes candidates; les agendas cachés des hommes politiques; le tribalisme et les facteurs socio-éthniques; la fraude, la corruption ainsi que la misogynie et les autres violences basées sur le genre.

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Les conseillères municipales de Kinshasa  étaient en séance d’immersion avec les élues nationales au cours d’un atelier  d’échange d’expériences intergénérationnelles  organisé par le CAFCO avec l’appui de Open Society Africa. 

Fem cafco

L’objectif principal de cette rencontre était d’assurer l’émergence d’une nouvelle classe politique  des femmes capables d’apporter une gouvernance alternative et contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Aussi, il était question de susciter les échanges d’expériences intergénérationnelles entre les anciennes et les nouvelles élues pour un renforcement mutuel dans le combat pour l’émergence du leadership féminin », a déclaré la coordonnatrice ai de CAFCO dans son mot d’ouverture. Cette rencontre visait à aider les nouvelles élues à apprendre des expériences de leurs aînées en politique et de jeter une base de collaboration et impulser une nouvelle dynamique de travail synergique pour faire avancer l’agenda genre, a poursuivi Grâce Lula Hamba.

Selon elle, la publication des résultats à différents niveaux des élections révèle l’entrée sur la scène politique, des nouvelles élues qui ont besoin d’apprendre des aínées mais aussi de construire des alliances, de monter des stratégies de travail synergique et de collaboration pour faire avancer l’agenda genre.

Pour terminer, madame Grâce Lula a fait savoir que dans son combat contre la sous-représentation des femmes dans les instances de prise des décisions et pour promouvoir l’émergence d’un leadership politique féminin au niveau de la base, CAFCO avec l’appui d’Open Society Africa  met en oeuvre le projet : « Appui à l’engagement politique des femmes et jeunes pour l’émergence d’un nouveau leadership politique à la base ». Un projet qui est exécuté dans dix provinces à savoir Kinshasa, Kwilu, Kwango, Kongo-central, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Maniema, Tshopo, Haut-Katanga et Équateur. 

Des sages conseils de Marie-Ange Lukiana

Prenant la parole, l’honorable Marie-Ange Lukiana Mufuankolo élue depuis 2006 a prodigué des sages conseils aux commissaires municipales :  » considérer le travail politique ou l’engagement politique comme une mission, un devoir et non une ambition égoïste qui entraine souvent les gens vers le mal et devenir sans foi ni loi; cultiver votre base, soyez ouvert aux gens; que le pouvoir ne vous enivre pas; n’injurier jamais quelqu’un qui vous a fait du bien même une seule fois; éviter des appels d’intégration dans des loges, des fétiches et autres sorcellerie qui peuvent anéantir votre personnalité et vous faire faire ce que vous ne maitrisez pas ainsi que cultiver votre foi en Dieu, car il agit puissamment selon votre destin gratuitement et honorablement.